Pendant le confinement, Paris, la Ville lumière devenue silencieuse s’était brusquement dépeuplée ; tous les humains qui la veille couraient encore après leur destin avaient soudain disparu.  À travers son objectif, la photographe nous fait découvrir les moments magiques qu’elle a vécu dans cette ville désertée quand la nature reprend ses droits, avec la grâce et la poésie qui émanent de ses paysages.

Au premier cliché, elle ne mesurait pas encore les merveilles que la ville désertée s’apprêtait à lui livrer. Les vues désolées de Paris n’avaient rien de morbide. Le temps ne s’était pas arrêté, il était en suspens. Les paysages urbains qui s’offraient étaient porteurs d’une mélancolie savoureuse. La Ville lumière comme on ne l’avait jamais vue, et comme on ne la reverrait peut-être jamais.

Dans cet ouvrage, Yaël vous offre l’expérience inattendue d’une photographe confrontée à un monde qui était inenvisageable pour l’imaginaire. Son œil d’artiste a su capter ces moments uniques, symboles féériques d’une mise en garde de la nature et des défis auxquels l’humanité est confrontée pour préserver son environnement.

Yaël – Son père et sa mère ont été ses pourvoyeurs de beauté : concerts, musées, châteaux, promenades et paysages de tous ordres …une jeunesse bercée par tous les arts. Allongée sous le piano où son papa égrenait Chopin, Granados, Mozart…Yaël imaginait, rêvait, ressentait, voyageait…dans tout ce que l’univers offrait de beautés. Devenue cantatrice très jeune, premier prix du conservatoire national de Paris à vingt ans, elle a poursuivi son chemin vers la voie musicale. Le souci esthétique s’est détourné pour un moment vers le lyrique où tous types de rôles, de concerts et récitals lui ont permis de poursuivre ses voyages intérieurs vers le beau. Elle produit sur ces sujets de nombreux articles et livres de référence.