Résumé
Patrick Braoudé nous présente ainsi quelques photos de son Trouville … comme le story-board d’un de ses films.
Aujourd’hui, les plages normandes se remplissent, l’été mais aussi les beaux week-ends, d’une population avide des plaisirs de la plage, population bigarrée, multiple, à la fois bourgeoise et populaire, une représentation fidèle de la population de la France actuelle que Patrick Braoudé peint à son tour avec son appareil photo. Comme cinéaste qui aime regarder ses contemporains, il aime prendre du temps à observer la plage : groupes d’amis se retrouvant pour un moment d’amitié, familles en quête de détente, couples d’amoureux venus s’isoler, solitaires en réflexion…
Ses photos sont des instantanés de ces vies « espionnées ». Des personnages souvent de dos, parfois masqués, ou en contre-jour, des êtres flous, des ombres chinoises, des « fantômes », parfois même juste des tâches de couleurs… pour que chacun s’y reconnaisse.
Avec cette lumière particulière de la Normandie qui donne à la mer ses teintes étonnantes, du gris vert au bleu de Prusse, au sable ce jaune d’une douceur rare, aux parasols et accessoires de plage colorés leur éclat ensoleillé… Ce n’est pas étonnant que les peintres impressionnistes se soient donné rendez-vous sur les plages de Normandie.
Préface de William Leymergie.
L’auteur
Patrick Braoudé
Patrick Braoudé a commencé sa vie comme vétérinaire, mais à peine sorti de l’École Vétérinaire de Maisons-Alfort, il change radicalement de vie pour se consacrer au théâtre.
Il écrit et joue une pièce de théâtre « Du Ronron sur les blinis » qui obtient en 1981 le prix de la meilleure pièce de café-théâtre de l’année et lui le prix de meilleur interprète de café-théâtre de l’année. Il est alors appelé par la télévision et le cinéma pour l’écriture de scénario, puis pour la réalisation.
On lui doit de nombreux films à la mise en scène, comme Génial mes parents divorcent (1990), Neuf Mois (1993), Amour et Confusions (1996), Deuxième Vie (1999), Iznogoud (2005) et comme scénariste, Black Mic Mac et l’œil au beur(re) noir, César du Meilleur 1er film en 1988.
Il fait de la photographie depuis son adolescence. Cette passion du cadre et de la lumière a eu son prolongement dans le cinéma. Il s’est décidé à exposer ses photos depuis 2013 à l’occasion du festival de Villerville. Depuis de nombreuses expositions ont suivi.